[Nouvelle rencontre au palais]{Matsuri Aruka}

La jeune fille sourit au jeune homme, de toute façon on lui demandait rarement son avis alors une fois de plus où de moins ce n’est pas cela qui va la surprendre après tout et elle ne pouvait pas lui en vouloir. Les deux jeunes gens semblaient alors se sentir responsable chacuns à leurs façon cherchant l’excuse qui fera que l’autre lui pardonne. Son regard à lui se perdait alors dans l’infinitée du ciel cherchant une fin, mais non, posant ses yeux alors sur les étoiles elle fit de même observer, contembler, imaginer voguer dans une imagination sans fin, une imagination d’enfant celle d’une petite fille . Il ne fallait jamais grand-chose pour la distraire, sentant une caresse sur sa peau fine, les doigts de Yuuichi s’était posés sur elle, c’était plutôt un frolement, en plus du vent elle frissona d’avantage et une fois de plus elle fut surprise, poussant un petit sourpir avant de lui sourire. Le capitaine venait de déposer délicatement sa veste sur ses épaules, lui adressant un regard doux, fraternel, à cet instant elle avait l’impression de replonger dans le passé , il y si longtemps pourtant …

« Quand j’étais petite, bien avant que je vienne habiter ici, je m’amuser à voler les belles vestes de cérémonies de mon père et de mon père, j’avais l’impréssion de porter d’immense robe ! »

Dit-elle d’un air joyeux, enjoué repensant à une époque merveilleuse de sa vie. Tenant l’habit bien trop grand au niveau du col afin de bien se couvrir.
Il disait qu’il aimait cet endroit, il vrai que le paysage était magique, rêveuse à nouveau la demoiselle s’envola alors pour son monde imaginaire, mais comme toujours tout est toujours trop beau pour être vrai.

« C’est vrai que le paysage est magnifique … »

Derière eux étaient plantées de grandes haie, mais pas sans locataire. Yuuichi ne connaissait pas encore sa cavalière sous tous ses jours, il ne connaissait pas encore son plus grand défaut, sa peur de tout. Et bien sur au moment où un simple petit oiseau se freya un chemin entre les feuilles, Matsuri s’éffraya. Conséquence la jeune fille sauta sur le capitaine qui était à côté de lui, et les deux jeunes gens tombèrent à la renverse. Dans ses yeux se lissaient une peur si grande comme si ce petit oiseau était la pire catastrophe au monde, elle pleurait presque même, s’aggripant à lui fermement, il était la solution au problème. Pour une fois il faut l’avouer elle n’avait pas hurler ce qui est déjà un bon point.
Ils étaient alors tous deux allongées sur le sol, elle pleurant à moitier sur lui, refussant de le lacher …

Le silence avait rapidement reprit sa place dans la tableau, mais ça n’avait en aucun cas calmer la jeune femme. S’accrochant au capitaine comme si dans son lit elle tenait une peluche, essayant en vint de ne pas plus pleurer, la peur du monstre qui rode. De petite larme salée s’échappèrent, elle cacha alors son visage contre l’épaule de Yuuichi, celui-ci la gardait sagement contre lui, lui ayant dégager le visage de ses mèches châtains, l’embrassant sur le front.
Dans un premier temps elle n’osa pas ouvrir les yeux, eux qui étaient clos contre le corps du militaire, ses mains crispés qui agrippaient sa chemise finirent par se détendre légèrement mais sans pour autant le libéré complètement. Malgré son physique d’adulte entre ses mains il avait réellement une enfant. Sa respiration qui s’était emballé se calma elle aussi doucement, sous les mots du jeune homme qui lui caressait le dos. L’idée est étrange un homme qui passe sa journée à se faire obéir à commander, une vie rythmé au son des épées qui se croise, un nomade qui voyage de champ de bataille en champ de bataille le soir il se retrouve à consoler une enfant qui prend peur d’un simple petit oiseau qui devait certainement avoir eut plus peur qu’elle. Matsuri ne sortait que très peu du palais, elle ne savait pas ce que c’était la guerre, oh si le mot elle le connaissait mais de là à voir du sang, toute l’horreur que sont ses grands affrontements entre hommes, elle ne connaissait pas. Pour la plus grande peur et une fois de fermer les yeux faire un cauchemar, voir une araignée, où un petit lapin qui surgit de nulle part alors que dans ce monde il existe bien pire qu’une bestiole apeurée !
Et là une fois de plus …
Alors que le calme revenait doucement chez la jeune femme, il fallu qu’une chouette décide de pousser son crie, encore apeuré, quand l’animal se mit à crier, elle sursauta légèrement, s’accrochant à nouveau au jeune homme, elle avait vraiment peur de tout …
Sous le ciel illuminé de petites étoiles, il fallait qu’elle se calme et elle en était consciente, elle ne savait pas comment faire pour lutter contre ses frayeurs, ses joues pâles sous l’effet de surprise reprirent une teinte rose, et un petit sentiment de honte naquit en elle, voilà ce qui la poussa à rester cacher contre le soldat.

Qu’importe sa forme, sa taille, même si le monstre faisait trois centimètre il pouvait lui faire peur. Ses peurs, ses cauchemars, ce qui avant n’était qu’un détail était depuis qu’elle vivait à Stonefolm un véritable défaut. Courant en serviette dans les couloirs à cause d’une simple arachnide, tombant à la renverse, heureusement pour elle jusqu’à aujourd’hui il eut toujours quelqu’un pour la rassurer une personne pour la prendre dans son bras, serrant l’enfant qu’elle était afin de la calmer.
Et aujourd’hui lui il était là Yuuichi avait resserrait l’étreinte qu’il lui portait, tout en lui murmurant qu’elle n’avait rien à craindre, que l’animal qui était à l’origine de sa peur n’allait rien lui faire. Tout comme précédemment, son esprit rassuré ses doigts n’était plus crispé, simplement poser contre le torse du capitaine. Gardant son visage contre son épaule, le jeune homme la redressa alors, ne portant aucune résistance, elle se retrouva sur le banc. Baissant alors son regard, ses yeux étaient légèrement rouges suite aux quelques larmes qu’elle avait versé sur le blanc de sa chemine.

« Oui mais moi j’ai peur tout le temps, c’est affreux … L’autre jour y avait … même, elle était énorme, une araignée dans ma chambre … ! »

Le son de sa voie était cristallin, la voie d’une petite fillette qui venait de se réveiller, elle plongea son regard perdu dans celui du militaire, celui-ci affichait un franc sourire, avant de l’attirer contre lui. Elle posa alors sa tête contre l’épaule du jeune homme, elle tenait alors à nouveau la veste qu’il lui avait prêté pour se tenir chaud, tout en captant un peu de sa propre chaleur à lui, c’était agréable. Et puis au fils des secondes, des minutes, elle se sentait de plus en plus sereine.