Jun Itô Nishimura [H] -PRIS-

On dit que je suis né avec le cœur gelé.

Comment comprendre le feu qui se propage, qui brûle, qui vous marque à vie ? Comment comprendre l’eau qui vous glisse entre les mains, qui ne se garde pas ? Inaccessible. Il semble tellement loin, tellement froid. Y a-t-il un moyen d’attirer son attention ? De capter une parcelle de son être ? Qui est-il en réalité ? Ses répliques sanglantes, vacillantes et percutantes. Narguer pour mieux attirer. Trop franc, sans aucun doute. L’autorité est-elle la seule à avoir raison de lui ? Malgré son âge il n’accepte toujours pas les règles, les conventions et ces choses qui font la vie en société. Pourtant, il a l’air froid et sévère, alors ? Alors, non. Parfois son masque le dévoile, parfois, il le dissimule. A-t-il des moments de tendresse, de douceur, ou quoique ce soit d’autre ? Même lui n’en sait rien. A-t-il déjà aimé ? Sait-il ce qu’est l’amour ? Non. Mais il connaît l’amitié. C’est la seule forme d’attachement qu’il connaît, et encore, il ne la pratique que rarement. Ce sont les circonstances, les obligations, qui font ses attachements à une personne. Faire fondre la glace qui s’est éprise de son cœur ne semble pas chose facile.

Prend ton mal en douceur.


Les pensées qui glacent la raison.

Les cris sont tellement chose courante lors d’un accouchement. Prendre la vie de sa mère l’est moins. Les rumeurs disaient que j’étais fils du diable, que je ne méritais pas de respirer puisque j’avais pris le souffle de ma mère. Que je n’étais qu’un de ces enfants possédés, dénués de tout sentiment et de toute compassion. Comment un enfant prenait-il ce genre de remarque ? L’envie de fuir ? De se cacher ? De se refermer sur lui-même ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Il me semble que j’essayais de comprendre, je tentais du moins. Ce dont je suis sur, c’est que la musique avait été mon refuge. Un maître de musique s’appliquait à m’apprendre à jouer de plusieurs instruments. Trop sûrement. Mais j’aimais ça. Et mon père avait peur de faire de moi un de ces romantiques repliés sur soi. C’est pour quoi, rapidement, il prit aussi un maître d’arme. J’apprenais alors à tuer. Comme tout garçon devait le faire, d’après mon père. Mes journées étaient rythmées entre la musique et le combat, étrange non ? Les deux disciplines m’intéressaient. Au fur et à mesure des années mes aptitudes se développèrent et devinrent atrocement efficaces. Evidemment, arriva l’âge d’aller au champ de bataille. J’avais quinze ans et c’est sûrement le commencement de tout ce qui m’était interdit. Je n’étais qu’un écuyer mais je répondais aux supérieurs et finissais souvent à nettoyer le crottin des chevaux. Je buvais de l’alcool le soir et faisais des blagues de mauvais goût aux capitaines. Aux aussi me punissait. Combien de fois ais-je dû porter ce foutu sot plein d’eau sur ma tête, en équilibre ? Qu’importe. J’alliais plaisir et contrainte. Regarder les étoiles en fumant ce qui me passait sous les mains attirait les paysannes qui me prenaient pour ce jeune romantique dont elles avaient toujours rêvé. Tu parles. L’amour ? Qu’est ce que c’est ? L’armée ? Je détestais ça même si ça m’amusait, alors pourquoi ais-je finis par être maître d’arme ? Aucune idée. Sûrement qu’il me fallait un métier correct, un métier qui me fais monter à l’échelle sociale. D’après mon père, comme d’habitude. La vie de musicien sans lendemain, sans endroit ou coucher et sans attache l’aurait tué. Pourtant moi, ça m’aurait tellement plu. Les jours, les mois, les années. On passe de maître d’arme à noble. Noble ? Si j’avais su qu’un jour je serais de ceux-là. Insignifiants ?



Kyoya Matsuda
Mes premiers pas sur le champ de bataille se sont fait à ses côtés. J’étais son écuyer à quinze ans alors qu’il en avait vingt-quatre. Il a vu ce dont j’étais capable et toutes les choses que je n’aurais jamais dû faire. Il a souvent pris ma défense et malgré notre différence d’âge, il reste un de ces amis, si rare.


Kaito Miura
Lui est plus jeune que moi. Comment l’ais-je connu ? Dans un de ces moments de faiblesse. Tout comme moi, ses cheveux deviennent blancs, son teint devient pâle, ses sens sont hyper-développés et son goût du sang grandit. Etrange que nous partagions cette même . . . Malédiction. Nous nous maîtrisons l’un l’autre sans perdre cette notion d’amitié qui est née.


Matsuri Aruka
Pour chaque personne sa naïveté et son innocence fait d’elle une proie. Un grand prédateur pour elle ? Kaito. Elle n’est qu’une connaissance, qu’une fille de plus au château. Elle ne m’intéresse pas comme elle intéresse les autres. Mais je ne peux la laisser comme ça, je ne peux m’empêcher de la protéger.

Jun t'es le meilleuuuur, youhou, t'écris trooooop bien, youhouuuu
Dans le coeur mon frère! Check!

Rien a redire, c'est propre bien écrit, presque trop beau pour y croire. Mais ce n'est pas pour autant que tu ne subiras pas mon couroux sur la chat box .

Non sérieusement, tu es validé et tu peux jouer.

BON JEU.