Recherche d'un peu de calme [PV Kyoya Matsuda]

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Le bruit de ses pas résonnait puissamment sur les dalles. Maie jeta un coup d'oeil dehors, le temps d'apercevoir quelques gardes faisant une ronde, puis elle repartit. Elle avait passé sa nuit à faire des rondes similaires, mais elle ne parvenait pas à dormir pendant la journée. Alors, elle avait pensé au seul endroit où elle trouverait suffisamment de tranquilité pour avoir un semblant de repos, autrement dit, la bibliothèque. Certes elle était immense, et lorsqu'on y allait pour lire avec un livre précis en tête, il fallait avoir de bonnes heures devant soi, mais ce n'était pas le cas de Maie.

Dès qu'elle entra dans la bibliothèque, la fraicheur et le silence agréable de la pièce se fit sentir. la jeune femme entra et, voyant que personne n'était là, avança au hasard entre les étagères. Vraiment immenses au passage. Atteignant le plafond, entièrement remplie de livres. Maie sentit un instant peser sur elle leur ombre, et se hâta de dépasser la rangée dans laquelle elle était passée. Alors, elle aperçut juste ce qu'il lui fallait. Près d'une fenêtre, quelques sièges à haut dossiers étaient disposés de manière à former un cercle près de l'ouverture.

Maie se plaça dans un fauteuil parallèle au mur, et s'affala, laissant au vent qui rentrait par l'ouverture le soin de la calmer. Non pas qu'une simple garde de nuit la fatigue autant, mais elle avait passée la journée précédente à s'entrainer, et n'en pouvait plus. Maie ferma lentement les yeux, et laissant le vent malmener ses mèches blondes, les sentant dans son cou et sur ses joues. C'était agréable de se reposer un peu au calme, sans importun aux alentours. La jeune femme ferma les yeux, laissant peu à peu son esprit dériver.

On dit que l’âge apporte la sagesse mais l’ange noir ne sentait en aucun cas plus sage qu’avant. Il avait toujours soif de vengeance, soif de voir son ennemi à genou et de mettre le royaume de Pallengad à feu et à sang. Des désirs qui sont en soit bien loin d’être sage … et pourtant tout était réfléchit et pensé avec attention … Les lectures philosophique de sa majesté l’avait certes distrait, occupé mais les dires des hommes ne l’avait pas réellement fait avancer lui-même. La philosophie reste néanmoins un art littéraire témoin des erreurs de l’humanité, elle est sensée ouvrit l’esprit des individus qui s’y plonge, les remettre en question mais Kyoya est aujourd’hui une personne tellement fermé, on pourrait le qualifier de renfermer au niveau sentimental ou expressif. Il est toujours rare de la voir de bonne humeur, le voir entrain de râler est une chose beaucoup plus commune à la vie du château.
Ce roi possède beaucoup de défaut personnel et il en ait très bien conscient, reste qu’il assure sa fonction de souverain d’une main de maitre. Stonefolm est un pays prospère malgré la guerre, l’économie y est bonne, les rues sont sûres et le commerce y est florissant. A ce niveau là personne ne peut oser taper sur les doigts du monarque, de toute façon qu’il ose pour voir il en récoltera le châtiment.
Enfin nous nous trouvons en milieu d’après-midi et une fois le conseil de guerre clos, Kyoya partit en forêt. Non pas pour la chasse mais pour voir ses loups qui depuis quelques temps étaient de bien meilleurs espions que les humains. Suite à ce petit entretient l’homme au cœur de pierre prit un chemin comment dire, original ! Ses grandes ailes se déployèrent direction les nuages. Oui, les nuages, pouvoir voir le monde de là haut était un bien doux privilège qu’il possédait. Un refuge que l’on peut qualifier de romantique et tous les qualificatifs saugrenu en rapport avec la tendresse mais croyez le ou non, c’est là haut que son né les idées les plus sanglantes et ravageuses du roi de Stonefolm.
Après quelques heures de réflexion, l’ange noir avait besoin de se rendre à la bibliothèque. Par chance une fenêtre était grande ouverte, ce qui lui permettra d’éviter l’entré classique avec tout le tralala qui l’accompagne. Les plumes couleur charbon du seigneur furent responsables d’une grosse brise. Atterrissant en douceur, sans bruit suspect avec grâce et prestance il remarqua une jeune femme, les yeux clos affalés dans l’un des fauteuils constituant le cercle des conseillers. Un peu amuser par la situation, l’ange s’approche de la donzelle, se penche et murmure à son oreille pour ne pas l’effrayer.

« Je n’étais pas au courant que le conseil accueillait un nouveau membre féminin ! »

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