Eldenia Sekai ♔
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


RPG ~ Manga Médiéval-Fantastique.
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

 

 Kaoru Hinoiri [H]

Aller en bas 
AuteurMessage
Kaoru Hinoiri
Précurseur du Pathabsurde



Féminin
Nombre de messages : 123
Age : 31
PUF/pseudo : Kemushi
Localisation de votre perso : Dans la mouise jusqu'au cou ?
Petite Phrase : Quand on fait avec ce qu'on a et qu'on a rien... on va pas très loin v_v [vive la 1ère S]

Feuille de personnage
Informations:
Relations:

Kaoru Hinoiri [H] Empty
MessageSujet: Kaoru Hinoiri [H]   Kaoru Hinoiri [H] Icon_minitimeMer 2 Sep - 16:57


Kaoru Hinoiri [H] Signakyoue


    > Nom: Hinoiri (anciennement Asahi)
    > Prénom: Kaoru
    > Âge: 21 ans et des poussières.
    > Sexe:

    > Caractère: (10 lignes)
    Pour commencer, je dirais que Kaoru est quelqu'un de très exclusif.
    Sans pour autant se méfier de toute le monde, il ne se livrera pas facilement. Il n'est pas parano, il juge juste qu'il est inutile de s'attacher à des inconnus, de se lier à eux en leur faisant partager un peu de sa façon de vivre. Avec eux, il restera distant mais cordial, serviable s'il le faut, mais gardera son vrai “lui” pour ses camarades. Aux yeux des quelques personnes qui l'ont croisé par hasard, c'est un jeune homme bien élevé, mûr et réservé, à l'air légèrement hautain. Ce n'est pas faux, même si Kaoru n'a rien d'arrogant. Il affiche juste un air plutôt indifférent à tout ce qui peut se passer autour de lui, un tantinet blasé. C'est pas sa faute si c'est chiant, le quotidien... Et puis, il a l'air se croire supérieur à tout le monde parfois, mais ce n'est pas le cas. Du tout. C'est juste son expression naturelle qui donne cette impression.
    Il ne se révèle qu'à ses frères et soeurs d'armes, les Kyoujin.
    Il s'est totalement épanoui à leurs côtés, a trouvé sa raison d'être. Normal qu'il soit naturel et spontané avec eux, la lumière de sa sombre existence. Amical et de bonne compagnie, c'est un ami fidèle sur qui on peut compter. Il adore se sentir utile, et c'est donc lui qu'on va voir lorsqu'on a besoin d'un service particulier. Il ne refuse que difficilement ce qu'on lui demande, d'ailleurs, tant il déteste être inutile. Attentif aux autres, il sait écouter et s'exprime avec assurance la plupart du temps. Doté d'une excellente mémoire, il est très cultivé, mais le montre trop rarement. Généralement, il garde ses idées pour lui, les peaufine jusqu'à ce qu'elles soient parfaites, puis les propose éventuellement. Il accepte totalement l'autorité de Seiichi, et ne la mettra jamais en cause. Il est respectueux de ses supérieurs, et craint par dessus tout de décevoir son meneur. Car cela pourrait signifier la perte de sa place parmi les Kyoujin, et ça, c'est hors de question.
    Question vie sociale, on repassera...
    Pourtant plutôt séduisant, Kaoru ne regarde pas les femmes. Il n'a pas de temps à perdre à draguer tout ce qui bouge, ça c'est le boulot de Aiji. Non, l'amour, ça ne l'intéresse pas. Se lier avec des personnes extérieures non plus. Ce qu'il aime faire la journée, c'est : dormir, lire, écrire, jouer de la musique, travailler à un plan pour renverser les ennemis. C'est un artiste, Mister Hinoiri. De temps à autres, il compose quelques morceaux, écrit quelques poèmes... Il est doué, ayant passé son enfance à apprendre les arts. Il peut se montrer un peu solitaire, mais apprécie toutefois la compagnie des siens. Ce qu'il faire la nuit, c'eeest : se promener dehors, écouter les oiseaux nocturnes, dessiner la nature, accomplir des missions pour Seiichi.
    Enfin bref, j'espère que vous l'avez à peu près cerné =)


    > Histoire: (10 lignes)

    Ils ont parlé de moi comme si j'étais mort. Pourtant, ils savaient que j'étais éveillé, j'en suis quasiment sûr. D'accord, j'étais petit, mais c'est pas comme si je ne pouvais pas comprendre de quoi ils parlaient. Ils ont dû penser que j'étais un demeuré, ou alors ils se foutaient bien de la façon dont j'apprendrai la vérité.[/color]

    - Alors ?
    La voix de ma mère semblait un peu inquiète, ce qui n'avait rien d'étonnant. Elle attendait le verdict. J'avais fermé à demi les yeux. Le peu de lumière de la pièce, pourtant sombre, me brûlait. je l'imaginais, fébrile, anxieuse, à mon chevet.

    - Je n'avais jamais vu ça avant. Mais je crois avoir trouvé ce qui cloche.

    - Ce qui cloche ?
    Mon père avait relevé l'expression d'un ton dur et froid. Sur le moment, je lui en étais reconnaissant. Il prenait ma défense, rien ne "clochait" chez moi. Maintenant je sais qu'il s'en faisait surtout pour son image. Rien ne devait clocher chez le premier fils Asahi.

    - Et ? C'est grave ? Il va... ?

    - Il pourra vivre presque normalement, je vous assure.
    Ma mère avait poussé un soupir de soulagement. Elle ne me regarda pas, cependant. Mon père, lui, releva de nouveau ce qui ne lui plaisait pas dans les paroles du médecin.

    - Presque ?

    - Votre fils est extrêmement sensible au soleil. Il lui suffira de ne pas s'y exposer...
    Mais oui, il suffira de ne pas m'y exposer ! Bien sûr, quelle super solution ! Un lourd silence suivit les paroles de l'homme. Et, de mes yeux entre-ouverts, je captais le regard de mes parents. Un regard empli de doute et d'un dégout qui aujourd'hui encore me fait trembler.
    _________

    Les taches brunes apparues sur ma peau dans mon enfance ne disparurent jamais totalement. On les voit toujours, sur mes mains. Mes parents avaient compris la leçon, il me mirent plus jamais dehors. Je restais à l'étage, rideaux tirés, seul. Bien sûr, ce n'était pas leur faute, ils devaient travailler en bas pour gagner leurs vies. Les Asahi, tailleurs renommés, petite bourgeoisie, en plein centre de Myridia. Pas vraiment le temps de venir jouer avec le gamin, pas que ça à faire. Ça se comprend, mais même aujourd'hui je vis ces instants de solitude comme une punition. Genre "si tu avais été normal, tu aurais été avec nous." Peut être espéraient-ils que je descendrais, que je viendrais avec eux de mon plein gré. Mais j'avais peur, horriblement peur de ce qui pourrait m'arriver si je sortais en plein jour.
    La nuit, j'aurai voulu sortir. Me promener, rencontrer des gens, voir l'extérieur. Mais la nuit, ils dormaient, ils fermaient les portes. "Un enfant, la nuit, ça dort !" me disait ma mère en allant se coucher. Je crois qu'en me traitant normalement, ils pensaient que je serais normal. Mais c'était faux. Ils ne comprenaient pas que je ne changerais pas.
    Les années passèrent lentement, et je passais mes journées terré dans ma chambre, à lire ou composer. Je m'ennuyais à mourir, je crois que je commençais vraiment à devenir fou. Mes parents m'évitaient, me traitaient presque comme un étranger lorsque des invités venaient chez nous. Mon père leur disait que j'étais souffrant, et sans plus d'explication me renvoyait dans ma chambre. Nous avons déménagé alors que j'avais une dizaine d'années environ. Pour eux, une autre ville, d'autres clients, un autre décor. Pour moi une autre chambre, d'autres rideaux. J'avais mûri, j'avais compris à quel point mon père et ma mère avaient honte que leur fils ne soit pas celui qu'ils avaient espéré. Ils ne me faisaient même plus descendre lorsque des invités nous rendaient visite. Pour toutes leurs nouvelles connaissances, ils étaient un couple sans enfant. Cela me blessait terriblement. Ma mère m'expliquait, doucement, en me caressant la tête, que j'étais son bébé, mais les autres gens ne comprendraient pas, seraient méchants, et qu'elle me protégeait. Je faisais semblant de la croire. Je voulais tellement la croire.
    Je pense que si je ne m'étais pas retenu à cet infime espoir, à cette infime impression d'amour maternel, je serai vraiment devenu une bête. Un animal en cage. J'ai grandi dans ma nouvelle chambre, sans savoir pourquoi je vivais. Les premières grandes questions, celles qu'on se pose tous un jour. Je n'avais pas de réponses, hélas. Vivais-je uniquement pour être un fardeau aux yeux de ceux qui m'avaient donné la vie ? Pourquoi n'avais-je pas le droit de voir le soleil, pourquoi le soleil n'avait-il pas le droit de me voir ? Ces interrogations sur mon utilité me torturaient même dans mon sommeil. Je n'avais plus de répit. Il fallait que je fasse quelque chose mais... mais j'avais peur, tout simplement. Peur de l'extérieur.
    Ce qui m'a poussé à agir, à commencé à vivre, fut l'attitude de mes parents, paradoxalement. J'avais une quinzaine d'années lorsqu'ils ont enfin réussi ce qu'ils souhaitaient depuis toutes ces années. Un enfant, un petit garçon blond comme les blés. On le nomma Hiatari, "lieu ensoleillé". J'avais compris le message. Mes parents guettèrent avec anxiété les premiers symptômes de mon anormalité, mais rien de se manifesta. Malgré moi, j'avais espéré que mon frère soit comme moi. C'était égoïste, mais j'en avais tellement besoin...
    Hiatari fut, pardonnez moi l'expression, un véritable rayon de soleil dans l'existence des mes parents. J'aurai dû être heureux, moi aussi. J'avais un petit frère adorable. Mais je n'arrivais pas à m'en réjouir. Ce fut par dessus tout la venue d'un très vieil ami de ma mère qui me poussa à plier bagage.

    ________

    J'étais dans ma chambre, comme d'habitude. Le soir tombait, et j'avais hâte de pouvoir tirer mes rideaux. Hâte de contempler l'extérieur, de respirer de l'air frais sans crainte. Il est arrivé à ce moment-là. Je l'ai entendu, et je l'imaginais grand et fatigué. Il parlait avec ma mère, il avait une grosse voix d'homme. Il salua mon père chaleureusement. " Ça faisait longtemps","toujours aussi jolie", "les affaires ont l'air de marcher", "vous en avez une belle maison". Rien d'anormal, jusque là. "Quel mignon petit garçon !" Ha, il avait vu Hiatari. Cet homme avait l'air vivant et chaleureux. Il restait dormir chez nous, j'allais pouvoir lui parler. Le soleil se couchait, bientôt je descendrais et verrais son visage... on pourra parler...

    - Dis moi, tu étais enceinte la dernière fois que je t'ai vue, non ?

    Un silence tomba sur la pièce du bas. Je me levai sans bruit, collai mon oreille contre le plancher en retenant mon souffle. Ma mère parlait bien plus bas que cet homme. Et j'avais bien senti qu'un truc n'allait pas.

    - ... C'est vrai.
    - Et où est ce grand gaillard ? A moins que ce soit une demoiselle ?

    Elle allait m'appeler. J'aurai pu choisir cet instant pour dévaler les escaliers et me présenter, tout sourire. Le soleil était quasiment couché, ça irait. Mais je ne bougeai pas, pétrifié par un pressentiment qui me glaçait d'effroi.

    - Il... Je... J'ai fait une fausse couche... Hiatari est notre unique fils.

    Sa voix avait tremblé sous le poids du mensonge. L'homme l'interpréta autrement, et la réconforta tout en s'excusant de sa curiosité mal placée. Mon père ne réagit pas. Son manque de réaction sonna comme une approbation. Ce jour-là, à cet instant précis où ma propre mère avait renié mon existence en elle même, je cessai d'être un Asahi.

    _____________

    Je suis parti la nuit même. Par la fenêtre. J'ai sauté, je me suis foulé la cheville et entaillé la main. J'ai toujours la cicatrice, d'ailleurs. J'ai couru sous la lune, la plus belle et la plus longue course de ma vie. Je n'avais rien emporté avec moi, à part un lourd manteau. Et je courrais, emplissant mes poumons de l'air nocturne. La nuit était splendide.
    J'ai vécu à peine un an seul, me cachant le jour et vivant la nuit. Je me sentais revivre, au début. Mais... mais j'étais atrocement seul. Atrocement inutile. Ces sentiments me rongeaient de l'intérieur plus sûrement que le soleil. Je L'ai rencontré ce jour-là. Seiichi.

    ____________

    Nous nous sommes croisés sur une route isolée, au crépuscule. J'étais assis au bord du chemin. Je pleurais. Sans doute comptait-il passer son chemin. Mais en passant près de moi, il a sans doute noté mon pâle qui attestait une vie passée à la lumière de la lune. Il a dû noter mon jeune âge. Il a dû comprendre que mes larmes étaient des larmes de joie.
    Je pleurais parfois quand la nuit tombait. Un tel soulagement me tirait des larmes, je n'en ai pas honte. Son regard a croisé le mien, et avant même qu'il n'ouvre la bouche, j'ai su qu'il était spécial. Quand il m'a parlé, le sens de ma vie s'est éclairé. Il a chassé les nuages, il m'a dessiné une voie. Mon avenir s'est paré de couleurs. J'allais voir autre chose que les rideaux de ma chambre.
    Je l'ai suivi.
    Je le suis toujours.

    ____________

    > Liens: Il ne parle jamais de sa famille. Il n'en a pas envie. D'ailleurs, il ne la considère même plus comme telle. Son foyer véritable foyer réside là où l'on a besoin de lui.
    Ses parents tiennent toujours leur boutique de tailleurs, et élèvent avec amour leur fils Hiatari.

    > Royaume: Aucun

    > Rang/Statut: Membre des Kyoujin

    > Particularités/pouvoirs: Kaoru est atteint de ce qui se rapproche de la maladie des Enfants de la Lune, qui se caractérise par l'hypersensibilité aux UV. Une seule solution, vivre la nuit...
    Cette vie nocturne l'a doté d'une vision performante dans le noir, même s'il ne s'agit pas d'un pouvoir surnaturel. Question d'habitude, voilà tout.
    Il a une excellente mémoire, soit dit en passant =)

    > Joué par: Baah... Moi.
    J'avais prévu de jouer un Kyoujin, mais le perso pré-crée que je comptais prendre à été choisi par un nouveau membre ^^
    Alors j'espère avoir le droit de m'en créer un, car ce forum me tient particulièrement à cœur et que j'aimerai participer au concept actuellement en cours de façon plus importante. Évidemment, je m'engage à être active avec ce personnage et avec Seiran Kou, mon autre compte déjà existant.

    > Ce que vous pensez du forum ?: Toujours obligée de répondre ? drunken
    > Avez-vous lut le règlement, le concept et l'histoire ? Ui
    > Si oui, preuves: De mémoire, je dirais [Ok by HD]


Dernière édition par Kaoru Hinoiri le Sam 19 Déc - 16:07, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Kaoru Hinoiri [H] Empty
MessageSujet: Re: Kaoru Hinoiri [H]   Kaoru Hinoiri [H] Icon_minitimeMer 2 Sep - 17:31

Yoooooooooh!

EDIT de Tomoya :: You Can Play
Revenir en haut Aller en bas
 
Kaoru Hinoiri [H]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Eldenia Sekai ♔ :: Administration :: Présentations :: Archives-
Sauter vers: