| | | Madara Daïr'Shag |  |
| | | Auteur | Message |
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Kitsune Yomeiri
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| Sujet: Madara Daïr'Shag  Dim 30 Aoû - 20:35 | |
| - Spoiler:
Nom: Daïr’ShagPrénom: Madara Surnom: Yaksha (=le démon)Âge: 26 ans☣
☣ ☣Pouvoir: Etant prince jadis, ses ailes était d'une blancheur immaculée mais lorsque son père l'exposa a un esprit maléfique, des cornes, une queue et des griffes lui poussèrent, ses canines s'allongèrent, se recourbèrent, certaine parties de son corps se modifièrent, et ses splendides ailes perdirent toute leur magnificence pour devenir telle celle des chauve souris : un assemblage peu avenant de peau et d'os .
Ses yeux fonctionnent exactement comme ceux des chat, captant la plus petite source de lumière pour une meilleur vision nocturne . Il est également capable de déterminer si une personne malade ou blessée va mourir ou bien si elle va s'en sortir, c'est quelque chose qu'il ressens sans vraiment savoir pourquoi et comment .
Son cœur bat bien moins vite, à raison d’un battement toutes les dix minutes ; ses poumons et son organisme tout entier est froid, comme en hypothermie, et fonctionnent au ralentit .
Son sang est glacé, d’un bleu pâle nacré presque blanc, crémeux, il est très toxique car extrêmement corrosif, dissolvant tout et n’importe quoi, seul son corps est immunisé .
Mais tout ça, ce ne sont que des détails, sa véritable particularité est celle-ci : il utilise ses os pour combattre, il peux ainsi leur donner n’importe quelle forme, les durcir ou au contraire les rendre aussi mous et résistants que du caoutchouc ou bien encore les alourdir ou les alléger à volonté .
En générale il s'en sert comme "lame" d'ailleurs il ne peut guère les utiliser différemment pour combattre.
Bien que il ne sois nullement immunisé contre la douleur, son organisme s’auto régénère ; c’est pourquoi ses blessures qu’elles aient été infligées par ses os en les sortant ou un ennemis en le frappant cicatrisent toutes seul, automatiquement, le temps de cicatrisation est proportionnel à la profondeur de la blessure et plus si des organes son touché .
Etant en quelque sorte « possédé » par ce mauvais esprit, il ne peut être tué et ne pourras mourir que de vieillesse . . . enfin de vieillesse, c’est vite dit . . . il a un point faible . . . il n'aime pas la chaleur, c'est viscérale, et encore moins le feu . . . pourquoi ? c’est bien connu le feu détruit pour mieux purifier d’après vous pourquoi brûle-t-on les cadavres ? pour des raisons d’hygiène bien sûr . . . c’est pour cela que le feu est le seul élément au monde capable de le tuer . Ce n’est que sous forme de cendres que l’on peut espérer le réduire au silence .
On peut aussi le mettre "hors service" en lui coupant un membre : bras, jambe, aile, ect...et en l'empêchant de récupérer ce membre qu'il peut réintégrer à son corps si on le laisse faire.
Il faut également savoir que lorsqu'il utilise son pouvoir, il fait obligatoirement appel a l'entité en lui, ce qui peut occasionner d'importante crises psychologiques s'il venait à prolonger cette utilisation.Physique: Homme démon, grand, mince, large d'épaule, musculature fine mais puissante, morphologie fuselé gracile et élancée .
Canines plus longues, pointues et recourbées que la normal.
Longues ailes effilée de chauve souris, grande envergure, contrastant nettement avec son corps taillé tout en finesse .
Yeux aux iris doré dotés d'une pupille transversale, ce qui lui confère et bien malgré lui un regard extraordinairement perçant, pénétrant, ce qui met la grande majorité de ses interlocuteurs mal à l'aise tant il est difficilement soutenable.
Caractère: On va dire qu'il est plutôt du genre ronchon, râleur, peu causant, directe, flemmard, mais optimiste, drôle sans vraiment le vouloir, zen, p’tête même un p’tit peu trop m’enfin .
Il hait les complications inutiles, la vantardise, la trahison, la présomption, l’insolence, l’égoïsme ainsi que la violence et la haine gratuite . . . en temps qu’ancien guerrier, y a plus grand chose capable de le surprendre et encore moins de l’effrayer . . . plus rien pour ainsi dire . . . sauf peut-être un truc . . . revivre la perte d’un être chers . . . c’est pourquoi il évite au maximum de s’attacher aux autres, ce qui n’est pas facile .
Voici comment il se comporte dans la vie de tous les jours . . . et oui il a beau être un glaçon, il n'est pas insensible pour autant je vous rappelle qu'il à été humain jadis . . .
S'il venait à se faire des amis, il se montrerais sous un nouveau jour, serte il serais toujours aussi zen et nonchalant mais cependant bien plus sensible, ouvert, attachant, loyal et protecteur . . .
Côté cœur ben pas grand choses . . . les filles il se plais à les admirer, mais sans plus, il se montre cependant toujours très courtois et polie vis a vis d'elle sans pour autant en faire trop . . .
Bref , laissons ces dames de côté et poursuivons . . . en temps que « démon » ben il en impose et bien malgré lui. Non seulement par son physique . . . mais aussi est surtout par son regard . . . un regard au reflet changeant selon ses émotion pénétrant et acéré, semblant lire en vous comme dans un livre ouvert . . . mais ça il n'en à pas véritablement conscience . . . et a vrai dire il s'en fou, il n'aime pas impressionner et encore moins faire peur seulement avec une apparence comme la sienne . . .
En revanche il y a bien une chose de certaine . . . c’est que le sous-estimer sous prétexte qu'il est flemmard est une TRES mauvaise idée, car contrairement à ce que beaucoup pense, cela n’handicape nullement ses réflexes.
Ce qu'il aime ? glander, dormir, pêcher, ça peut paraître étrange mais il aime le froid, c’est l’équivalent de la chaleur pour lui . . . il aime faire ce qu'il veux quand il veux où il veux et comme bon lui semble .
Pour en finir avec son caractère, il y a deux choses que vous vous devez de savoir, les deux seuls et uniques raisons capables de le mettre hors de lui : 1) Ne jamais je dit bien ne JAMAIS ! vous en prendre à un être qui lui est chère ! et 2) Si il a bu alors fuyez ! fuyez aussi loin que vous pouvez ! une goutte d’alcool et il redevient Yaksha ! le démon ! le fléau des hommes !Lien(s): - Noah, un étrange petit chaton étonnement intelligent, qu'il a receuillis a moitié mort, il l'a soigné et depuis ce jour il ne le lâche plus d'une semelle .
- Les fuyards et mercenaires en tout genre, les organisations tel que les Kyoujin, aaaah il l’ai connais bien ceux là, a son grand désespoir d’ailleurs, le grand démon ne compte même plus le nombre d’info qu’ils on tenté de lui soutirer. . . pourquoi ? ben parce qu’étant donné qu'il traîne ses guêtres un peu partout, il finis par être aux courant de pas mal de choses, quasiment tout ce qui s’passe sur ES . . . alors forcément ça en intéresse plus d'un . . . lui ça l'embête plus qu'autre chose . . . en plus ses renseignements il ne les file pas à n’importe qui ! attention ! d’accord il a l’air bourrin mais il n'est pas tarte pour autant !Royaume: Officiellement, il appartient toujours à Pallengad, mais dans sa tête, il est mi-Pallen / mi-Stone.Rang(s): Vagabond/chasseur de primes qui continue à vivre sous des visages différent dans les deux royaumes : Mangestsu Shiranui à Pallengad modeste tenancier d’un jôruri, (=théâtre de marionettes) .
A Stonefolm, on l’appel Dokuro no Kai (=crâne mystérieux) il se fait passer pour un fossoyeur, c'est pas très gaie m'enfin...☣
☣ ☣Ce que je pense du fow : Su-per comme d'hab ^w^ Avez-vous signez le règlement : viii ^ code : [OK by Zhar]Je pense que tout est bon . . . je suis également consciente que mon perso est un peu zarbe notamment son pouvoir, alors si y a quelque chose qui vous déplaît n'hésitez pas ^^ envoyez moi un mp pour plus de renseignements.
Dernière édition par Kitsune Yomeiri le Mar 28 Juin - 13:47, édité 16 fois | |
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| | Sujet: Re: Madara Daïr'Shag Dim 30 Aoû - 20:39 | |
| Histoire mis a part car trop longue - Spoiler:
• Histoire :
Madara était un homme terriblement cruel, malfaisant, diabolique, manipulateur et belliqueux, un monstre, un fléau, un tueur sans fois ni lois, c’est d’ailleurs ainsi que l’on me surnommait : Yaksha, le monstre, le démon .
Ce qu'il aimait ? tuer, tuer, encore tuer, toujours tuer, c’était son passe-temps, sa « passion » son hobbie, lorsque l’envie s’en prenait il pouvais bien se faire un p'tit village entier, détruisant tout sur son passage et décimant la population, femmes et enfants compris, ne laissant derrière lui que cendres et cadavres. Oui en ce temps là, il étais bien plus qu’un démon, il était, comme la mort incarnée, tout le monde le craignait, le redoutais, prononcer son nom était devenu une malédiction.
Il émanait de lui une aura des plus terrifiantes, ses gestes, sa démarche, son regard, sa présence, son souffle et son nom même . . . suffisait à les pétrifier de peur . . . tous sans exception .
Rien de bien originale jusque-là...
Et pourtant, il n’en fut pas toujours ainsi . Petit garçon joyeux, et rêveur, il était cependant rejeté de tous, et cela, il le devais à son égoïste de père : Diagora Daïr’Shag, roi d’un lointain royaume : Nabiraël .
Une malédiction l'avait frappé, son père avait dans sa jeunesse passé un pacte avec Sanatos, l'esprit de la mort, vil et perfide. Il lui assurerait la jeunesse éternel en échange de la vie de sa future femme et de l'enfant qu'il concevrait tout les deux.
A cette époque Diagora, encore bien jeune, frivole et ignorant ne pensait pas au mariage et encore moins au femmes, alors il accepta sans hésité. Cependant, le temps passa, et progressivement il oublia. Mais on ne passe pas impunément devant l'Amour comme ça et le prince s'enticha bien d'une jolie jeune femme : Fénicie qu'il épousa par la suite.
A l'aube de leur première et fougueuse nuit de noce, le prince, trouva, tranquillement perché sur la rambarde du balcon, un corbeau qui le fixait avec intensité avant de s'envoler dans un fracas de coassements assourdissant. Le sang ne fit qu'un tour dans les veine du jeune roi, et il se rappela serte, un peu trop tard les terribles conditions de Sanatos.
Plus tard, Lorsqu'il appris que Fénicie était enceinte, il tenta en vain durant les nombreuses nuits de pleine Lune qui eurent lieu pendant sa grossesse, de négocier, de plaider sa cause auprès de l'esprit . . . hélas, on ne traite pas avec la Mort, un pacte est un pacte, il avait juré, promis supplié, vendu son âme, il ne récolterait que le fruit de sa présomption en les regardant mourir . . . il était damné...
Désespéré, il en parla à sa belle . . . qui d'une nature douce à l'extrême pardonna à l'amour de sa vie l'horrible fatalité dont il l'avait pourtant accablée. Cependant, Diagora doutait : il savait qu'elle accepterait sa mort, uniquement si l'enfant, lui, vivait ; voilà pourquoi il ne lui révéla rien quand au devenir de celui-ci sous peine de tuer toutes émotions en elle.
Les heures, les jours et les mois s'égrenèrent, triste décompte, jusqu'au jour fatidique où la tendre Fénicie mourru alors qu'elle donnait la vie.
A peine si elle avait eut la force de regarder son fils avant de rendre l'âme en un ultime soupir.
Le future père qui patientait à l'extérieur, souffrant le martyr, s'attendait à ce qu'ils meurent tout les deux.
Il fut cependant envahit par un espoir nouveau lorsqu'une infirmière l'informa que le petit, lui, était encore en vie. Pourtant cela fut de bien courte duré. Lorsqu'il pénétra dans la chambre, il déchanta bien vite pour ne pas dire immédiatement en avisant l'immonde créature qu'une des sage-femmes tenait au creux de ses bras : un p'tit démon, gris au doigts griffus, doté de jarret à la manière des animaux et de deux minuscules ailes de chauve souris.
La bestiole braqua en toute innocence son regard doré sur son père qui sursauta.
La mort lui avait joué un bien vilain tour, non seulement elle avait pris la vie de l'élue de son coeur mais en plus de cela elle n'avait pas remplit toute les conditions en lui laissant pour toute descendance un monstre . . . il aurait du mourir, oui, mourir avec sa mère plutôt que de naître ainsi. Il avait voulu négocier, elle avait réalisé sa demande d'une bien terrible manière...
Diagora ne pouvait pas se permettre de le tuer, il avait promis a Fénicie qui ignorant la partie de la malédiction concernant son fils lui avait fait jurer d'en prendre soin.
S'armant de toute la bonne volonté que son coeur pouvait encore faire preuve, il le pris dans ses bras et l'emmena hors de cette pièce fraîchement marqué par le sang et les larmes.
Les jours passèrent, les mois, les années et le gamin grandis. Son père, lui, restait toujours distant avec le petit Madara, confiant son éducation a la gouvernante du palais: Anwen qui, apeurée par son apparence au début, ne tarda pas par la suite à s'habituer puis à s'attacher à lui, à ses mimiques, à ses rires . . . Cependant la présence d'un vrai père et d'une mère lui manquait cruellement, surtout lorsque Anwen était occupée à autre chose. Il se retrouvait seul. Les autres servantes ne l'aimait guère, quand à sortir, il n'en avait pas le droit, son père rongé par la honte le lui défendait pour une raison que le petit ignorait.
Les seuls fois ou il s'étais évadé histoire de voir a quoi ressemblait le monde, on l'avait violemment rejeté, ça c'était plutôt mal passé . . . c'était peut-être pour ça.
Mais un soir, tout bascula, alors qu'il somnolait dans son lit, le gamin entre-aperçu une ombre menaçante plonger une lame vers sa poitrine . En un geste purement instinctif, il fit appel à l'entité en lui et sortis ses os blessant mortellement cette "ombre" venu l'agresser et découvrant par la même occasion son pouvoir. Une fois à terre, il découvris avec stupeur le vrai visage de son adversaire.
- Père ?
Voici ce que celui-ci, à demi agonisant lui répondit :
- Il le fallait . . . cela ne pouvait plus durer . . .
Madara encore trop naïf, éclata en sanglots, l’étreignant avec force .
- Quoi ? . . qu'est-ce qui ne pouvait plus durer hein ?! dites le moi !
Le roi le repoussa lentement articulant avec difficulté .
- Toi, c'est toi qui ne pouvait plus durer . . . je . . . j’ai essayé de t’aimer . . . oui de t’aimer comme l’aurais fait . . . ma chère et tendre Fénicie . . . mais je . . . chaque fois que je te voyais . . . je . . . oh bien sur ce n’était pas de ta faute . . . mais c’était plus fort que moi . . . je devais la venger . . . je devais tuer la Mort qui est en toi et qui ne cesse de rire de ma bêtise et de mes malheurs . . . elle est là . . . elle émane de toi . . . je la vois . . . elle rit encore . . . et toujours . . . elle rit de moi, de ta mère comme elle rit de t'avoir rendu ainsi . . .
Ce fut là ses derniers mots . . . ces mots qui firent voler en éclat le cocon de mensonges et d’illusions qui l’enveloppait et dans lequel il avait toujours vécu jusqu’à présent pour lui faire brutalement prendre conscience de la réalité, une terrible réalité qui lui sauta au visage sans qu'il s’y attende, sans qu'il y sois préparé. . . ce qu'il était réellement . . . on l’avait trahit, on s’était servit impunément de lui et ils allaient le regretter . . . tous ! le monde entier allait le regretter !
Fou de rage, et en pleine crise de violente hystérie, il détruisit et tua tous ceux ayant eut le malheur de se trouver sur son chemin alors qu'il fuyait son pays.
Le petit avait 10 ans . . . et il venait de découvrir par la même occasion qu’il n’y avais rien de plus jouissif que d’avoir tout pouvoir sur les autres, ainsi, il concevait sa toute première façon de voir le monde et les choses qui l’entouraient .
« Je suis...donc je tu, et inversement, les autres ne sont qu’un intermédiaire a ma vie »
Dernière édition par Kitsune Yomeiri le Mar 28 Juin - 14:06, édité 5 fois | |
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| | Sujet: Re: Madara Daïr'Shag Dim 30 Aoû - 20:40 | |
| Suite encore ^^" - Spoiler:
A partir de ce moment, il ne vivait plus que pour massacrer et torturer, semant le désordre et le chaos partout où il passait .
A 12 ans le démon débarque sur les territoires eldenien écrasant tout ceux osant lui faire face.
Avide de sang et de combats, il s’engagea à 15 ans dans l’armée de Stonefolm où il y servit durant 5 ans . Le démon ne resta que deux moi en formation avant de devenir soldat effectuant une ascension fulgurante au sein de l'armée : a 16 ans il fut promu au rang d’assassin/espion et à 18 ans : celui de maître assassin.
Il faisait autant de morts chez l’ennemi que chez ses propres camarades, pour lui, c’était du pareil au même : des créatures à éliminer rien de plus .
Tuer ses coéquipiers lui valait bien des heures voir des jours d’emprisonnement auquel il se pliait de bonne grâce .
Mais sur les deux ans qui suivirent, la guerre des soldats ou guerre physique s’enlisa pour faire progressivement place à une guerre plus politique où l’esprit avait remplacé la force brute et les arguments subtils, les armes de fer .
Lassé de toute cette inactivité et incompétence, Mad' déserta en douce les rangs de Stonefolm pour rallier ceux de Pallengad , geste que son ancienne « patrie » n’apprécia guère, c’est pourquoi elle repris les armes pour plus grand bonheur du démon qui ne demandait que ça. C'est donc avec une grande joie qu'il guerroya contre ses anciens camarades heureux, de faire à nouveau couler le sang.
Mais, c’est aussi là que tout bascula pour lui. Après une bataille dont Pallen sortit victorieux, il découvris, blottis entre les décombres du village où le combat avait eu lieu : une petite fille âgée de 11 ans à peine, lui, en avait alors tout juste 20 .
Un sourire fou au lèvres, Mad' s'avança vers elle, levant progressivement sa lame osseuse au dessus de sa tête, bien décidé à l'achever.
- Crève misérable chienne ! hurla-t-il alors en abaissant violemment son arme sur elle.
Mais au moment de l'impact, une lueur bleuté fusa sur sa gauche, faisant siffler l'air. Il y eut un bruit métallique, et le démon sentis son arme dévier par la puissance de ce coup, totalement imprévu.
Son épée termina sa course dans le sol, se fichant profondément en terre, a quelques mètre de lui.
Retenant un grognement vexé et bestiale à souhait, la bête releva la tête vers l'homme qui avait osé faire ça : le capitaine de l'armé en personne.
- Dans l'armée de Pallengad, on ne tue pas les rescapés asséna-t-il alors sur un ton dure, glacial, aussi tranchant que sa belle épée.
Il invita la petite fille à le rejoindre et la confia à deux autres de ses hommes.
- Les hommes combattent, les bêtes massacrent . . . ne me forcez pas malgré votre apparence a vous traiter comme tel . . . ajouta-t-il plus bas à son adresse avant de se retirer.
Mâchoire crispée, poing serrés à s'en faire blanchir les jointures, Mad' tremblait de rage, une rage qui ne demandait rien d'autre que de tout détruire. Seulement il ne pouvait pas se le permettre, il en perdrais son boulot d'assassin royale, et ça, il ne le souhaitais pas, il en avais besoin, pour des raisons qui ne regardais que lui.
Voilà pourquoi il contint tant bien que mal sa colère avant de suivre en traînant les pattes, son régiment qui s'en retournait au bercail.
Quelque jours s'écoulèrent, lorsqu'on vint lui annoncer que la fillette ayant des capacités susceptibles d'êtres utiles, seraient entraînée afin de devenir espion assassin. En tant que maître assassin de Pallengad, le grand démon en avait la garde, et l'éducation.
Une idée folle lui traversa l'esprit : il avait encore une chance de se débarrasser d'elle. Il pouvait toujours faire passer ça pour un accident, mais en même temps, si son pouvoir était aussi spéciale que ce qui se disait, il pouvait tout aussi bien l'utiliser en sa faveur.
- Pourquoi ne pas développé et exploité ce pouvoir . . . oouuiii, en voilà une idée qu’elle est bonne . . . oh que oui, oh que oui . . . oh que oui, plus rien ne me résistera, pas même ces misérables incapables que l’on surnomme à tort et à travers « roi » !
Aussitôt dit, aussitôt fait, on lui amena la dénommée Sayuri, si jeune, si frêle, elle fixait avec inquiétude celui qui avait faillit être son bourreau quelques jours plus tôt.
Se levant, Mad' tourna autour d'elle avec nonchalance tout en l'examinant avant de venir s'arrêter juste devant elle, là, il s'accroupis à sa hauteur.
Elle tremblait, la misérable créature, elle tremblait de tout ses membres.
Glissant un doigt griffus sous son menton, il releva doucement son doux visage vers le sien. Impitoyable, ses iris enflammées de prédateur pourfendirent les siennes azurées si douce et innocentes. Pétrifiée de terreur, elle ne pouvait plus détaché ses yeux des sien.
- A partir d’aujourd’hui, ton être tout entier m’appartient . . . ta survie ne dépend a présent que de mon bon vouloir, tâche de d'encrer ça fermement dans le crâne dit-je alors implacable.
La petite hocha frénétiquement la tête, déjà pressé de bien faire.
Le grand démon souris, satisfait.
Il fit donc de Sayuri son « assistante » ou plutôt aide de combat, lui faisant tenir un rythme d’enfer, l’a soumettant aux pires entraînements dans le but de réaliser ses sinistres projets : notamment celui de renverser les rois de Stone et Pallen...
Serte il ne la brutalisait pas, mais il ne la ménageait pas pour autant, se montrant toujours très dur et froid avec elle.
Cependant, elle s'habitua, compatissant presque sur son malheur. Inutile de vous préciser la surprise de ce dernier. Le démon avait faillit la tuer, et elle, compatissait, grand Dieu, c'était le monde à l'envers !
Bref, quoi qu'il en soit ce relent de sentimentalité et d'affection qu'elle lui témoignait lui était, pour ainsi dire, très utile. Admirative et loyale, elle faisait tout ce qu'il lui demandait avec un zèle presque abusif.
Et puis, le temps passa, trois ans s’écoulèrent, lorsqu’un tragique événement se produisit . Alors que tout deux revenait de mission, deux assassin de Stone leur tombèrent dessus par surprise . Mad' qui ne craignait pas les armes, allait encaisser, quand Sayuri qui ignorait cette « immunité » s’interposa, recevant le coup de plein fouet .
Nullement effrayé, il considéra tout ce sang coulé avec dédain avant de lâcher avec un sourire malsain .
- Bien joué Sayu, en fin de compte, tu m’auras servit jusqu’au bout .
Sortant ses os, il mis un terme à cette escarmouche et ramena la petite, mourante à Pallen’.
Là, Madara, l'installa dans ses appartements, et malgré la terreur qu'il leur inspirais, les médecins accoururent au chevet de la jeune fille, mettant tout leur savoir en œuvre afin de la sauver . La bête, patientant dans le couloir, adosser au mur, calme et tranquille, restais de marbre, le regard vide : tout cela était d’une banalité affligeante, un mort de plus, un mort de moins ça ne changeait absolument rien à la situation.
Mad' savait depuis le début qu’il était trop tard, elle avait eut le ventre entièrement transpercé qu’est-ce qu’ils espéraient ?! . . elle allait mourir, et alors ? après tout, ça ne faisait qu’une victime de plus parmi tant d’autre .
Et c’est comme il l'avais prévu, que les médecins finirent par sortirent, un à un, dépités, honteux de n’avoir rien pu faire .
- °Hum ! plus inutile et incapable tu meurt !°
D’ailleurs à propos de mourir : la petite à nouveau seul commença à le réclamer auprès d'elle, et c’est tout en s’étirant, baillant et grognant qu'il s'y rendit . S’asseyant sur le tabouret prévu à cet effet, le démon lança un regard glacé, des plus méprisant à la misérable petite chose au teint blafard et maladif, couchée sur son lit, agonisante, tremblante de la tête au pied . Son sang coulait abondamment inondant drap, lit et sol, son souffle était devenu un râle rauque de bête mourante . Si c’étais pas pitoyable tout ça !
- °Tsss sale môme, comme si j’avais que ça à faire, que de te regarder crever comme un porc qu'on a saigné !° pensa-t-il, agacé .
Et c’est alors que celle-ci trouva la force d’articuler :
- Alors que personne ne voulait de moi . . . toi, tu m’as dit que je te serais utile . . .
Et la bête de ricaner avant de répondre froidement, cruellement :
- Tout comme l'a souhaiter le roi, je n’ai rien fait d’autre que t'entraîner. Puis je me suis servit de toi, tout comme certains se sont servit de moi jadis.
Ne te méprend pas, je n'ai agit que pour moi, et pour moi seul, tu entend ?! Dans une société de guerre comme la notre, il n'y a pas de place pour l'individu et encore moins pour ce genre de mièvreries dont tu fais constamment preuve, tout ce joue par la force et le savoir faire uniquement.
Elle sourit tendrement avant de lui répondre en un souffle :
- On ne devient réellement fort que lorsque l'on s'est fixé un objectif . . . aujourd'hui, c'était mon cas . . . un enfer avec quelque zones minimes et éparse de pure joie et de blanche douceurs, voilà comment je décrirais ma vie. Ces multiple lueurs d'espoirs illuminant mes ténèbres, c'est vous qui en est à l'origine . . . au fond vous n'êtes pas si méchant . . . Madara . . .
Deux larmes coulèrent sur ses joues pâles pour se perdre dans son sang . Sayuri « la petite fleur de Lys » mourut âgée de 14 ans .
Madara resta là, sans bouger, fixant son regard serein dans la mort, il semblait complètement dépassé par les évènements, et c’est sans qu'il sache pourquoi que sa vision se troubla, s’embua et que quelque chose de tiède et humide roula sur sa joue pour s’écraser à terre en un bruit quasi-imperceptible, une deuxième s’en suivit, puis une troisième et ainsi de suite .
Que lui arrivait-il ? pourquoi pleurait-il ? lui Yaksha le démon sans cœur et sans peur, oui pourquoi ?!
La bête envoya valser la table de chevet qui s’écrasa violemment contre le mur, le tabouret vint la rejoindre pour compléter les morceaux à terre . Tombant à genoux, Mad' laissa éclaté sa colère et sa douleur ; pour la première fois de sa vie, il goûtait à une souffrance toute autre, une souffrance bien plus grande et profonde que toutes celles que il eut à supporter jusque là : la souffrance qu’infligeais la perte d’un être cher . Oui, il ne s’en apercevait que maintenant, mais avec le temps, il s’était profondément attaché à elle .
- Merci . . . hoqueta-t-il alors des trémolos dans la voix.
Il savait que ses mots étaient bien faibles voir inadaptés en comparaison de toute la mort et la douleur qu'il avait propagé jusqu’à maintenant, mais Mad' n’en avais pas d’autre, d’ailleurs il n’y avait pas de mots à sa connaissance capable de décrire ni même de définir toute les horreurs et abominations qu'il avait commises .
Remettant les cheveux de la petite en place avec une infinie tendresse qu'il ne se serais jamais cru capable, auparavant ; il reprit en un murmure à demi chuchotant, sa voix a l’origine si ferme dure et froide c’était brisée, et vacillait au grée de ses sanglots .
- Si seulement . . . si seulement je pouvais remonter le temps, rattraper les années, les jours, les heures, les minutes et les milliard de secondes passées avec toi . . . comme je m'en veux, si tu savais . . . hélas, tu ne le sauras sans doutes jamais . . . et c'est bien fait pour moi . . . j'ai semé le vent, maintenant je récolte la tempête, c'est tout ce qu'un monstre tel que moi peut mériter.
Il enfouie sa tête dans ses mains griffues, il avait si honte, il s’en voulait tellement . . . si seulement il avait pu, si seulement il avait su . . .
- Toute ma vie n’auras été jusqu’à présent qu’une suite d’erreurs et de fautes impardonnables . . . lâcha-t-il rageusement pour lui même .
Il avait toujours considéré son surnom : Yaksha (=le démon) comme un honneur une preuve de respect de crainte et d’admiration, maintenant il ne voulais même plus en entendre parlé . . . le démon n’était plus . . . et ne sera plus jamais !
Ivre de chagrin et de rage, rongé par le remord et la douleur qui l’envahissait chaque jours d’avantage, il tenta par quatre fois de mettre un terme à son existence, sans succès, car un « possédé » de Sanatos ne peut voir sa vie uniquement vaincu par le temps . . . ou le feu . Il aurais pu alors se torturer, s’infliger les pires supplices jusqu'à sa mort mais il y avait bien longtemps que la souffrance physique ne l’atteignait plus vraiment, ne lui suffisait plus . . . et puis qu’est-ce qu’une blessure matérielle et brève qui finit toujours par guérir quelque soit sa profondeur, comparée à une blessure moral éternelle et qui même atténuée par le temps, marque le cœur au fer rouge pour l’éternité . . . il était condamné à vivre avec, c’était sa punition . . .
Afin d’éviter que Mad' ne se mutile de plus belle, il fut incarcéré pour le plus grand bonheur de l’armée de Pallengad qui avait alors toujours vécu dans la crainte du démon qu'il était .
Depuis ce triste jour, il s'est promis de ne plus jamais tuer ni de servir qui que se soit .
D’ailleurs il ne resta pas bien longtemps en prison et pris la fuite pour se réfugier à Myridia .
Fuite qui apparue bien désagréable au yeux de sa majesté de Pallengad qui interpréta cela comme une désertation volontaire .
C’est pourquoi il est recherché dans les deux royaumes non seulement pour les atrocitées qu'il avait jadis commises mais aussi pour avoir quitté Stone puis Pallen a la suite .
Dernière édition par Kitsune Yomeiri le Mar 28 Juin - 14:27, édité 6 fois | |
| | | | Keishi Hasegawa
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Petite Phrase : La Vengeance est une cruelle Maitresse...
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| | Sujet: Re: Madara Daïr'Shag Mer 9 Sep - 19:51 | |
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| | | | Madara Daïr'Shag
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| | Sujet: Re: Madara Daïr'Shag Sam 12 Sep - 16:02 | |
| Voilà^^, image mise et pouvoir modifié | |
| | | | Akane Shibata
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| | Sujet: Re: Madara Daïr'Shag Sam 12 Sep - 16:40 | |
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| | | | | | Madara Daïr'Shag | |
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