Le Souvenir de Silisealeen

Le Souvenir De Silisealeen
Quête

Il y a bien des années de cela, un dieu tomba amoureux d'une humaine. Celle-ci n'était pas d'une beauté inégalable, non, mais elle était sincère et possédé un cœur pur et droit. Cette jeune femme se nommait Silisealeen. Elle fut immédiatement charmé par les avances du dieu Treniwh'al. Leur amour fut bien malheureusement très mal vu des autres dieux, en particulier de Zhain très jalouse de l'humaine et de Izreil, très à cheval sur le fait que les dieux et humains ne peuvent cohabiter.
Treniwh'al descendit sur Terre pour expliquer à Silisealeen la décision des dieux de les séparer. Elle pleura longtemps dans les bras de son amant, celui-ci lui assura qu'il pourrait se retrouver, après la Mort, la Vie était une erreur disait-il, la Mort serait le passage qui les mènerait à l'Éther, le Tout. La Vie n'était qu'un passage pour combler deux phases éthérées les menant vers l'Infini et bercé par la Mort. Rassurée, la jeune femme s'arrêta de pleurer et Treniwh'al recueilli ses larmes. Il lui affirma ensuite qu'il trouverait un moyen de rester ensemble avant ça. Il reparti donc sur les Hautes Plaine Éthérées à la recherche de se fameux moyen. Il forgea dans de l'Éther cristallisé un réceptacle qu'il rempli de l'âme d'une larme de Silisealeen. Il scella l'artefact à l'aide d'Amour et le baigna dans de la magie pure durant 7 jours. Treniwh'al offrit le pendentif à son amante en lui confiant qu'il leur permettrait de communiqué par la pensée sans que les dieux ne puissent leur en empêcher.
Ainsi naquit le pendentif Silisealeen.
Fou de rage à l'idée de la création de l'objet, Zhain et Izreil assassinèrent la jeune femme possédant le pendentif et en dévorèrent l'âme. Treniwh'al fou de chagrin à l'idée d'avoir perdu son aimée, maudit les deux dieux qui furent bannis et destinés aux tourments des enfers.
De son côté, le dieu malheureux écrit de nombreux poèmes qu'il berça du souvenir de Silisealeen. L'un des plus célèbres conte, en prose, le jour enneigé de la mort de la jeune femme, jour depuis le quel, le pendentif fut perdu.

<< Nos âmes squelettiques s'engourdissaient dans le froid mordant d'un hiver sanguin, alors que d'un blanc linceul de soie, froid comme une douce mort terrifiante se voilaient les chemins où se perdait l'Éther, étincelle de nos vies. >>

L'histoire ne s'arrête pas là... Fous de démence, plongés dans la rivière rouge des âmes damnés, à jamais condamnés à subir la morsure des brulures des flammes de l'aurore des vivants, nos deux dieux déchus eurent l'éternité pour préparer leur revanche... Puisant dans les ressources des Enfers, ils créèrent un objet damné dans l'écaille d'un vieux dragon gardien des portes nord de l'Enfer et imprégnèrent de magie pour communiquer avec les vivants. Ils usèrent de 4 pierres maléfique... l'Agate, l'Onyx, le Rubis, et l'Hématique. Dans chacune de ses pierres, fut enfermé un pouvoir. Dans l'Agate fut contenue une part de l'âme des deux dieux, pour pouvoir contrôler le porteur de l'amulette. Dans l'Onyx naquit les Tourments, la Peur et la Haine. Dans le Rubis fut enfermé le cœur d'un démon et dans l'Hématite fut gardée l'essence même de la magie la plus obscure de ce monde...
Usant des pouvoirs de l'amulette, Izreil et Zhain purent contrôler les fondements de l'âme, d'un homme, fou, marginal agissant sur sa faible volonté pour que celui ci permette leur renaissance. Seulement, au plus grand désespoir des deux dieux déchus, l'homme fut découvert. Des fils d'un village honnête trouvèrent Zherm, tel était son nom, pratiquer se qui fut les fondements de l'art de la Nécromancie. Arrêté au cours d'un rituel, Zherm ne réussit pas à réveiller les possesseurs de son âme... Mais l'artefact qui maintenait ce lien si étroit entre le fou et les dieux, fut arraché à leur créateur... Et apparut en terre Eldenienne... Entre les mains du fou. Passant le pendentif autour de son cou, luttant contre les autochtones, il put apercevoir des formes éthérées flotter dans les airs. Maudit était l'artefact, il permit au Vivants de découvrir la Morts. Déclaré totalement fou, blasphémateur et souillant l'honneur des morts, racontant qu'il pouvait les voir et leur parler, le village condamna Zherm au trépas.
Le pendentif fut enterré, et comme son confrère bienfaiteur, l'on n’entendit plus jamais parler de lui.